Mercredi soir, Vénus-Vahiné de Peyrat nous a brutalement quittés.
Vers 19h30, j’étais allée lui donner ses croquettes. Je m’étais moquée gentiment d’elle car comme à son habitude, elle préférait les manger à côté de la gamelle plutôt que dedans. Elle allait bien, avait dormi dans sa corbeille habituelle, avait escaladé l’arbre à chats.
Quand je suis revenue une heure plus tard pour donner la gourmandise du soir tant attendue, je l’ai trouvée allongée sur le tapis, morte. Je n’insiste pas pour décrire le choc qui fut le nôtre…
Arrêt cardiaque…Vénus allait avoir quinze ans le 20 mai et rien n’annonçait ce malheur. A la dernière consultation vétérinaire, lors du rappel des vaccins, le vétérinaire n’avait pas constaté de souffle au cœur.
Vénus était notre deuxième British Shorthair, arrivée à la maison quelques années après Scéphée dont elle avait supporté le caractère ! Elle nous avait fait de beaux chatons et s’était montrée une très bonne maman. Vénus était une minette discrète et douce. Elle aimait les câlins, venait volontiers sur mes genoux dans le jardin mais n’appréciait pas d’être prise dans les bras.
Je ne l’entendais presque jamais : quand elle communiquait avec nous, seul un son « coïncé », très faible nous provenait. Je m’étais même demandée à un moment si elle n’avait pas un problème aux cordes vocales ! Mais j’ai été rassurée : quand un chat étranger à la chatterie s’approchait de la fenêtre, quand elle voyait son reflet dans une vitre, elle poussait des cris stridents, très forts qui nous faisaient peur avant d’en connaître la cause !
Sa disparition laisse un grand vide que la présence des autres chats ne comble pas. Elle repose dans notre jardin au milieu des crocus et jacinthes. Nous sentons sa douce présence.
Au moins elle n’aura pas souffert et aura quitté ce monde pour celui des étoiles, en toute discrétion, à son image.